John Pennell - Prédicateur

Titre: Autorité de Jésus et Parabole des Vignerons

 

Style: Prédication, Catégorie: Nouveau Testament

 

Auteur: John Pennell

 

Texte de base: Marc 11 et 12

 

Nom fichier: Autorité Jésus / vignerons.pages

 

A) L’Autorité de Jésus attaquée (Marc 11 v 27-33)

 

1) Avant propos et contexte

 

Le titre de cette étude donne l’impression que l’on traite deux sujets. Or, l’autorité de Jésus est aussi traité dans la parabole des vignerons qui suit (ch 12).

 

Le mardi était la journée des questions. C’était le même jour que Jésus avait maudis le figuier (Marc 11 v 20).

 

La question des autorités religieuses: «Par quelle autorité fais-tu ces choses?»

 

«Ces choses» = sans doute l’ensemble de son ministère et en particulier quand il a chassé les marchands du temple (11 v 15).

 

On reprochait à Jésus de ne pas avoir fait des études.

 

2) La question des autorités

 

Les scribes basaient leur autorité sur leur capacité de citer d’autres scribes - ce n’était pas une autorité qui leur était propre. Paul était conscient de l’importance qu’on attachait à son éducation: «Instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi»

(Actes 22 v 3).

 

Il s‘agissait d’une question piège. Si Jésus avait répondu que son autorité venant de Dieu, ils l’auraient accusé de blasphème. Il leur avait déjà dit que sa doctrine venait de Dieu: «Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé» (Jean 7 v 16-17).

 

S’il avait dit moins, ils l’auraient accusé d’imposteur, car à ce moment-là il n’aurait pas eu le droit de faire ce qu’il a fait.

 

3) La réponse de Jésus

 

Il répond à leur question par une autre: «Et Jean-Baptiste, avait-il l'autorité de Dieu ou pas?» (Job 5 v 13: «Il prend les sages dans leur propres ruses»).

 

Ceci leur laissait deux réponses possibles:

 

• De Dieu. Dans ce cas, pourquoi n’avez vous pas cru en lui?

• Des hommes. Ils n’osaient pas répondre cela, car JB était aimé par la foule

 

Si donc ils admettaient que JB avait l’autorité de Dieu ils auraient dû écouter son témoignage sur Jésus. En effet, JB a déclaré publiquement que Jésus était le Messie. Cela répondait à leur question, car JB a dit que l’autorité de Jésus venait de Dieu, et il l’a dit en tant que porte-parole de Dieu. (Jean 1 v 15-36).

Dans la parabole des vignerons Jésus dira qu’il a l’autorité du Fils. La parabole que suit illustre le rejet de l'autorité de Jésus et le jugement qui suit.

 

B) La parabole des Vignerons (Marc 12 v 1-12)

 

Voir aussi Esaïe 5 v 1-7 où il est aussi question de la vigne de l’Eternel.

 

Dans cette parabole, Jésus n’est pas venu comme un simple serviteur, mais comme le Fils revêtu de toute l’autorité du Père: ceci répond à leur question (v6 «Ils auront du respect pour mon fils»).

 

Structure de la parabole:

 

V 1-6 = l’Ancien Testament (les prophètes)

V 7-8 = Prophétie du rejet du Messie, sa mort et le jugement du peuple

V 9 = La vigne sera donné à d’autres (les nations non-juives)

 

V 1-6: Comment les Juifs avaient-ils traité les prophètes de l’Ancien Testament?

 

Les Pharisiens étaient fiers de n’avoir pas tué les prophètes comme l’avaient fait leurs ancêtres. Eux, ils avaient une meilleur connaissance et avaient reconnu que ces prophètes venaient de Dieu! C’est pour cela qu’ils bâtissaient les monuments et tombeaux en leur mémoire. Jésus dit «Malheur à vous, vous bâtissez les tombeaux des prophètes . . . vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Une génération les tue et une autre les enterre, en s’associant à leurs crimes» (Matt 23 v 30-31).

 

V 7: Comment les Juifs avaient-ils traité le Messie?

 

La faute des vignerons n’était pas de ne pas avoir reconnu le Fils, c’était de l’avoir reconnu et d’avoir refusé son autorité!

 

Jésus pose une question aux auditeurs «Que fera le maître?» (Matt 21).

 

Réponse: il fera périr misérablement ces misérables. Il donnera la vigne à d’autres vignerons qui lui en donneront le produit au temps de sa récolte (une autre nation, Matt 21).

 

A quoi les pharisiens répondent «A Dieu ne plaise!»