John Pennell - Prédicateur

Titre: Guérison d’un paralytique

 

Style: Prédication, Catégorie: Nouveau Testament

 

Orateur: ©John Pennell  Lieu: EG EVANG, METZ

 

Nom fichier: Guérison paralytique.pages

 

Texte de base: Marc 2 v 1-12. Ce récit se trouve aussi dans Matt 9 et Luc 5

 

Sommaire:

 

1) Envie de la présence de Dieu

 

2) Envie d’être un témoin de Jésus-Christ

 

3) Action entreprise: Ils montent sur le toit

 

4) Priorité au pardon (guérison spirituelle suivie de G. physique)

 

5) Conclusion

 

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1) Envie de la présence de Dieu

 

Jésus annonce la Parole dans une maison à Capernaüm. Dans le verset 2 de Marc 2 il est dit qu’il s’assembla un si grand nombre de personnes que l'espace devant la porte ne pouvait plus les contenir.

 

Vous n’avez sans pas trop de problèmes pour trouver une place dans votre église, ce qui est le cas dans la plupart des églises en France. On ne voit pas souvent répétér la scène que nous avons ici dans notre récit. Ce n’est pas le cas partout. Dans les pays d’Amérique du sud les églises sont pleines à craquer. Il y a de nombreuses conversions et les gens se pressent pour entrer dans les églises.

 

Le Psaume 84 parle de cet envie de s’approcher de Dieu:

 

«Que tes demeures sont admirables, Eternel des Armées!» (v 2)

 

«Mon âme soupire et languit auprès les parvis de l’Eternel» (v 3)

 

«Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté». (v 11)

 

Qu’en est-il de nous? Avons-nous ce désir de communion avec Dieu et son peuple, ce désir de s’approcher de lui par la Parole et la prière? Lorsqu’un couple s’aime, il a envie de passer du temps ensemble: il devrait être de même avec notre relation avec Dieu.

 

2) Envie d’être un témoin de Jésus-Christ

 

On ne connaît pas les noms des 4 hommes qui ont porté le paralytique. Comme ils étaient 4 évangélistes, on pourrait les appeler Matthieu, Marc, Luc et Jean!

 

Il y a un récit similaire dans Jean 5. Jésus guérit un paralytique à la piscine de Béthesda. L’homme était malade depuis 38 ans, mais il n’y avait personne pour le mettre dans la piscine, afin qu’il soit guéri, au moment que l’eau était agitée.

 

Par contre, dans notre récit, il y avaient 4 hommes déterminés à amener le paralytique vers Jésus pour qu’il soit guéri, malgré la difficulté de pouvoir l’approcher à cause de la foule.

 

Romains 10 v 14 dit «Comment entendront-ils l’Evangile si personne ne prêche?»

 

Comment aujourd’hui les gens vont entendre l’Evangile si nous ne sommes pas déterminés à témoigner et à amener les gens vers Jésus? Il y a des obstacles, comme dans notre récit, mais Dieu ne nous demande pas des «résultats» il nous demande d’être de fidèles témoins «Vous serez mes témoins» (Actes 1 v 8).

 

3) Action entreprise: Ils montent sur le toit

 

L’idée de «monter» (dans ce cas, «monter» sur le toit) se trouve dans d’autres récits de la Bible, par exemple le récit de Jacob qui, dans un rêve, voit les anges monter et descendre une échelle qui allait entre le ciel et la terre (Genèse 28 v 12). Dans notre récit, Dieu aurait pu envoyer les anges pour porter le paralytique, mais il a utilisé les hommes comme vous et moi pour accomplir cette mission. 

 

Il y aussi l’histoire de Pierre qui monte sur le toit et voit une vision des animaux «impurs» qui descendent dans un drap, pour l’aider à comprendre que tous les animaux sont purs pour Dieu, tout comme toute homme doit entendre l’Evangile, que Pierre croyait réservé au peuple juif, les autres nations étant «impures» à ses yeux (Actes 10). 

 

Moïse va aussi «monter» sur le mont Sinaï pour recevoir les lois de Dieu (Exode 19 v 3).

 

Ce que l’on peut dire c’est que «monter» demande un effort. Sur le plan spirituel on peut dire que «monter» représente l’idée que l’homme fait des efforts pour obtenir le salut, alors que la Bonne Nouvelle est que Jésus est «descendu» vers l’homme pour lui apporter le salut. Ce salut est offert et disponible parce que Jésus est ensuite «monté» sur la croix et qu’il a porté nos péchés. «Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle» (Jean 3 v 14-15).

 

4) Priorité au pardon (guérison spirituelle suivie de G. physique)

 

«Jésus, voyant leur (les 4 hommes) foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés» (v 5). 

 

Jésus  commence par pardonner les péchés, ce qui, aux yeux des scribes, était un blasphème (v 7). Il va guérir le paralytique par la suite comme preuve qu’il a le droit de pardonner les péchés. Seul Dieu pourrait opérer un tel miracle, tout comme seul Dieu peut pardonner les péchés. De cette façon nous avons ici une préuve éclatante de la divinité de Christ. On remarquera que le peuple glorifiait Dieu suite à ce miracle, reconnaissant ainsi que c’est lui qui est à l’origine de celui-ci. (v 12).

 

5) Conclusion

 

Ce n’est pas la foi du malade qui impressionne Jésus, mais celle des 4 hommes. Il y a des fois que la personne souffrante n’a même plus la force d’avoir la foi. Dans ces moments, sa foi doit être renforcée par son entourage. 

 

On remarque que le but orignal de cette action, aux yeux des 4 hommes, était la guérison physique. Or, pour Jésus, la priorité était le pardon. Dieu s’occupe de nôtre âme et de nôtre corps. Les deux sont importants, tout comme nous devons nous occuper des besoins spirituels et physiques de ceux qui nous entourent: «On ne peut pas prêcher l’Evangile à quelqu’un qui a faim».

 

Ce miracle confirme l’autorité de Jésus: il a le droit de pardonner les péchés. Ceci est primordial, était donné que Jésus est accusé de blasphème. Dieu seul a le droit de pardonner les péchés, et comme il prouve par ce miracle qu’il a le droit de pardonner, dans la foulée il confirme sa divinité.

 

Pour les Juifs, un miracle était la confirmation de la véracité de la parole: «Les Juifs demandent des miracles» (1 Cor 1 v 22). Dans un texte très important sur la divinité de Christ (Jean 10 v 22-39) Jésus conclut en disant que si les Juifs ne pouvaient pas croire à ces paroles, il faut au moins croire aux oeuvres (miracles) qu’il accomplit, et qui confirment la véracité de ces paroles. (v 38). 

 

Cette vérité est aussi illustrée dans Héb 2 v 4: « . . . Dieu appuyant leur témoignage (Christ et apôtres) par de signes, des prodiges et divers miracles . . . .» 

 

L’autorité du prophète Elie est confirmée devant les 450 faux prophètes de Baal par un miracle (le sacrifice d’Elie est brûlé par le feu envoyé du ciel) - 1 Rois 18.

 

En disant «Tes péchés sont pardonnés» à cet homme malade, Jésus montre l’universalité de péché: «Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Romains 3 v 23). Lorsqu’on rend visite à un malade, en général en ne commence pas par lui parler de son état de péché - souvent on voit les malades comme des «victimes innocentes», mais on doit se souvenir que tout homme a besoin du pardon de Dieu quelques soient les apparences. 

 

Il faut aussi éviter de conclure que tel ou tel péché soit à l’origine de la maladie, ce qui est parfois le cas (1 Cor 11 v 30) et qui était une croyance chez les Juifs. Dans le récit de la guérison de l’aveugle-né (Jean 9) les disciples demandent: «Qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?» Jésus répond: «Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui» (v2-3). Il y un autre texte sur le même thème dans Luc 13 v 1-6. On demande à Jésus si ceux qui avaient été tués par Pilate, et d’autres qui ont péri sous la tour de Siloé, étaient plus méchants que d’autres qui n’ont pas subi ce sort. Jésus répond que non.

 

Voir aussi Job ch. 1-2. Dans ce récit on voit que c’est bien Satan qui est à l’origine des épreuves de Job, qui était integre (ch 1 v 8), alors que ces amis croyaient que s’il était intègre ou «innocent» des malheurs ne lui seraient pas arrivés (ch 4 v 8). En tant que témoins de Jésus, notre responsabilité et notre priorité est d’annoncer l’évangile à tous!