

John Pennell - Prédicateur
Marié et père de trois enfants.
Une longue expérience comme responsable d'église et prédicateur,
ce blog réunie ses prédications et études (©préd-études) et sera complété au fur et à mesure.
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Titre: Paraboles (3) thème: Perdu et retrouvé (Luc 15)
Style: Prédication, Catégorie: Nouveau Testament
Auteur: John Pennell, Lieu: EG EVANG, METZ
Texte de base: Luc 15
Nom fichier: Perdu et retrouvé (Luc 15).pages
Introduction
Avec la doctrine de la justification par la foi, on pourrait réduire le salut à une simple transaction juridique entre Dieu et l’homme (Calvin, avocat de cette doctrine, était juriste de formation). Ce serait enlever la notion d’un Dieu qui ressent de la joie de voir un pécheur se repentir.
Les trois paraboles de Luc 15 (brebis, pièce, fils) illustrent bien le texte de 2 Pierre 3 v 9:
«Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance» (2 Pierre 3 v 9).
Contexte (v 1-2)
Jésus avait l’habitude d’être entouré de gens de mauvaise vie. Voici ce qui choquait les Pharisiens:
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Un Messie qui s’entourait de ce type de personnes
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Un Messie qui ne respectait pas la tradition juive et la loi de Moïse. Les Pharisiens étaient tellement préoccupés par le respect de la lettre de la loi qu’ils ignoraient totalement l’esprit de la loi (aimer Dieu et son prochain: voilà comment Jésus résumait la loi).
Jésus a entendu ce que disaient les Pharisiens et les Scribes «Cet homme accueil les gens de mauvaise vie, et mange avec eux» (v 2). Il réagit en racontant trois paraboles qui ouvrent une fenêtre sur le coeur de Dieu.
La signification des paraboles:
Dieu n’est pas passif en voyant les gens se perdre, il prend un rôle actif dans le salut. Il ne se réjouit pas de voir le monde courir à sa perte, mais il désire ardemment le voir changer de direction. Il se réjouit chaque fois que quelqu’un trouve le salut.
1) Le Brebis Perdu (v 3-7)
«Lequel d’entre vous» indique qu’une telle attitude peut être celle d’un simple berger (sans parler d’un Dieu d’amour . . .).
Le berger, qui connaît chaque brebis par son nom (Jean 10 v 3), compte ses brebis chaque soir. S’il en manque une, il sort dans la nuit la chercher. Quand il la retrouve, il la ramène et se réjouit avec ses amis.
On remarque la joie du berger. Une joie si grande qu’il va chercher ses amis pour faire la fête. Le verset 7 décrit cette joie:
« . . . Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance» (bien entendu, Jésus est ironique suggérant que certains n’ont pas besoin de repentance).
Autrement dit, Dieu fait la fête au ciel ! C’est une image d’un Dieu d’amour qui cherche activement la brebis perdue et nous devons faire de même (voir message sur la Mission).
2) La Pièce Perdue (v 8-10)
Un drachme (monnaie grecque) = un denier (monnaie romaine) soit une journée de travail (voir parabole des ouvriers, Matt 20).
La signification de cette parabole est la même que la Brebis Perdue:
v 10: «Il y a de la joie devant les anges de Dieu» = v 7
Les Pharisiens n’ont pas bien compris l’Ancien Testament, sinon ils auraient comprit que Dieu est un Dieu de compassion:
«Ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meurt, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive !» (Ezéchiel 33 v 11).
«Comme un jeune homme s’unit à une jeune fille, ainsi tes fils s’uniront à toi, et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu !» (Esaîe 62 v 5).
Une joie profonde, voilà ce que Dieu ressent !
3) Le Fils Perdu (v 11-32)
Certains commentateurs préfèrent appeler cette parabole «Le Père Aimant» étant donné que c’est le père qui est le héros de l’histoire.
Cette parabole est plus longue que les autres, mais la signification est la même: l’amour du père.
Le père attendant le retour du fils tous les jours
On apprend qu’avant de chercher Dieu, Dieu nous cherche déjà !
Dans les trois paraboles, celui qui cherche, c’est Dieu, qui se réjouit lorsqu’un pécheur se repent.
Le deuxième fils (qui est aussi perdu que le premier)
Le père le cherche aussi (le père le pria d’entrer et de se joindre avec eux pour fêter le retour du premier fils - v 28).
Le fils aîné représente les Pharisiens, sûrs de leur propre justice (ceux qui n’ont pas besoin de repentance), scandalisés par l’attitude d’un pécheur qui se repent, incapables de se réjouir avec le Père céleste.
Conclusion
Alors, lequel des 2 fils était le plus perdu ?
Qui était le plus perdu, le Pharisien religieux ou les pauvres gens de mauvaise vie qui fréquentaient Jésus ?
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Attention: La parobole du fils prodigue n’a pas été traité ici dans les détails, étant donné que nous avons traité les trois paraboles de Luc 15, qui ont tous le même thème.