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Titre: Jésus et le Sabbat (Marc 2 v 23 - 3 v 6)

 

Style: Etude Biblique, Catégorie: Nouveau Testament

 

Auteur: ©John Pennell

 

Texte de base: Marc 2 v 23 - 3 v 6

 

Nom fichier: Jésus et le Sabbat.pages

 

Introduction

 

Le contexte de Marc 2 est l’opposition, les chefs religieux accusant Jésus de divers maux.

 

1) Blasphème (v7)

2) Mauvaise conduite (v16)

3) Non observation du jeûne

 

Ces deux histoires (champ de blé ch 2 v 23-28 et la guérison de la main sèche ch 3 v 3-6) sont le point culminant qui termine par un complot contre la vie de Jésus (3 v 6).

 

Les Pharisiens utilisent l’attitude de Jésus concernant la Sabbat pour l’accuser (3 v 2).  A quatre occasions Jésus opère des miracles de guérison le jour de Sabbat, et il est accusé par les Pharisiens (Luc 13, Luc 14, Jean 5 et Jean 9). Jésus explique par ces événements la vraie signification et esprit de la loi (Matt 5 v 17-19).

 

2 Cor 3 v 6: « . . . la lettre tue mais l’Esprit vivifie»

 

Les Pharisiens appliquaient la lettre de la loi et la tradition, sans amour.

Quelle attitude vis-à-vis du Sabbat était juste ?

 

Jésus est venu pour sauver, c’est l’esprit de la loi.

Les Pharisiens, pour tuer, c’est la lettre de la loi.

 

Que signifie le Sabbat pour Jésus ? Ce n’était pas une restriction religieuse, mais un occasion de se reposer et se ressourcer (champ de blé) : «Le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat» (2 v 27). C’était aussi l’occasion de faire du bien (guérison de la main sèche ch 3 v 3-6).

 

Premier incident: Le champ de blé (2 v 23-28)

 

Les disciples arrachaient les épis de blé. La nature de l’accusation : le non observation du Sabbat. L’accusation n’était pas le vol, car on avait le droit d’arracher les épis dans le champ du voisin (Deut 23 v 25). Ils étaient accusés de moissonner, ce qui était illégal (Exode 34 v 21).

 

La défense de Jésus (2 v 25-26)

 

a) L’exemple de David, homme respecté et connu (1 Sam ch 21)

David a pris le pain de proposition et en a fait une utilisation ordinaire, car le besoin l’exigait. La loi cérémonielle du pain prenait la 2e place sur la loi naturelle qui dit que l’homme doit se nourrir.

Jésus permet aux disciples de prendre quelque chose de sacré pour en faire une utilisation ordinaire avec le but de mieux observer le Sabbat.

 

b) L’exemple des prêtres (Matt 12 v 5-6)

Un travail fait par les prêtres au service du temple le jour du Sabbat était autorisé par la loi (Nombres 28 v 9 (sacrifices), Jean 7 v 22 (circoncision). Il y a pas de Sabbat dans le temple, le temple sanctifie le travail des prêtres). Jésus, étant plus grand que le temple, autorise ses disciples à moissonner les épis pendant leur service pour lui le jour de Sabbat (le fils de l’homme est maître du Sabbat). Si les Pharisiens avaient compris ces choses ils n’auraient pas accusé Jésus.

 

Deuxième incident: La guérison de la main sèche (3 v 1-6)

Non seulement l’observation de la loi est passive (se reposer), mais elle est aussi active (guérir). V4 «Est-il permis de faire du bien le jour de Sabbat ?».

Le bon sens nous enseigne que le Sabbat n’est pas un jour où personne ne fait rien, sinon il faudrait fermer les hôpitaux et bien d’autres services ce jour-la !

Jésus fait appel à leur logique et à leur compassion pour mieux se faire comprendre.

 

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