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Titre: Le cep et les sarments (Jean 15)

 

Style: Prédication, Catégorie: Nouveau Testament / Paraboles

 

Auteur: John Pennell,  Lieu: EG EVANG, METZ,  Date: 07/08/2005

 

Texte de base: Jean ch 15

 

Nom fichier: cep et sarments.pages

 

Introduction

 

Le texte (v1) commence par les mots anodins pour nous «Je Suis», mais pour les auditeurs Juifs, ces mots étaient remplis de sens, car ils se réfèrent à l’histoire du buisson ardent:

 

Exode 3 v 14: «Dieu dit à Moïse: Je Suis celui qui suis . . .»

 

Moïse doit se présenter auprès des enfants d’Israël au nom de Dieu. «Quel est ton nom?»

 

«Je Suis celui qui suis» Tel est le nom de Dieu.

 

Jésus va utiliser le «Je Suis» à travers l’évangile de Jean:

 

  • Je Suis le pain de vie 6 v 35

  •             la lumière du monde 8 v 12

  •             la porte des brebis 10 v 17

  •             le Bon Berger 10 v 11

  •             la résurrection et la vie 14 v 6

  •             Avant qu’Abraham fut, Je Suis 8 v 58 (divinité)

 

Sans son identité divine (indiqué dans ch 8 v 58 qui dit que Jésus existait avant Abraham) le Christ ne pouvait pas être le Sauveur, et par conséquent l’humanité n’avait aucune possibilité du salut «Si vous ne croyez pas (ce) que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés (Jean 8 v 24). Autrement dit, si Je Suis un simple homme, comment pourrais-je racheter l’humanité, être victime expiatoire, agneau de Dieu?

 

Le «Je Suis» est un éternel présent. Cela est déjà indiqué dans le texte «Avant qu’Abraham fut, Je Suis» (Jean 8 v 58) et on retrouve la même idée dans Héb 13 v 8: «Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement».

 

Pour Dieu, la notion du temps n’existe pas: «Voici l’agneau de Dieu, immolé avant la fondation du monde» (Jean 1 v 29).

 

C’est donc essentiel de connaître la vraie identité de Christ (sa divinité n’est pas une invention de l’Eglise, selon Dan Brown, La Divinchi Code).

 

Jésus demandera à ses disciples «Qui suis-je?» (Matt 16 v 13), à quoi Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, répond: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant».

 

Jésus, marchant sur l’eau, s’approcha des disciples, qui étaient effrayés, croyant voir un fantôme. Jésus leur dit «Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur!» (Matt 14 v 27). Le «C’est moi» pourrait être traduit par «Je Suis» (cf Exode 3). C’est pour cela qu’il peut inviter les disciples de ne pas avoir peur, le Tout Puissant veille sur eux!

 

Jésus introduit de nouveau le «Je Suis» dans la parabole du cep et le sarments. «Je Suis . . . le vrai cep» (Jean 15 v 1).

 

1) Le sujet du discours: la relation entre le Christ et ses disciples

 

Le contexte: Ce discours est prononcé pendant le dernier repas. Judas vient de quitter le groupe pour trahir Jésus.

 

v 6 «Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors (Judas s’est jeté dehors tout seul), comme le sarment, et il sèche; puis on le ramasse, on le jette au feu, et il brûle»

 

Judas avait les apparences, mais dans son coeur, il n’était pas attaché à Christ. Comme le jeune homme riche (Matt 19 v 22) qui préférait l’argent.

 

L’essentiel de ce parabole n’est pas la divinité de Christ, mais la relation entre Jésus et ses disciples.

 

Pour discerner si nous avons une vraie relation avec Christ, on doit la voir par les «fruits» que nous portons.

 

«Si la foi n’a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même» (Jacques 2 v 17).

 

«Car nous sommes son ouvrage, ayant été crées en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions» (Eph 2 v 10).

 

2) Le secret d’une vie porteuse de fruit

 

Le secret, c’est notre relation avec notre maître. Nous devons être attachés au cep. Dans le cas contraire, on séchera, comme Judas.

 

v 5: «Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire».

 

Matt 7 v 16-17: «Vous les reconnaîtrez à leur fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits»

 

Psaume 1 v 3: «Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point: tout ce qu’il fait lui réussit».

 

3) La méthode de Dieu

 

v 2: «Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit»

 

4) La discipline de Dieu

 

Héb 12 v 10: «Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon, mais Dieu nous châtie pour notre bien afin que nous participions à sa sainteté».

 

La discipline / châtiment de Dieu est exercé dans un contexte d’amour (pour notre bien). Exemple: Est-ce aimer un enfant à le laisser faire n’importe quoi? (par ex. se promener dans la cuisine au risque d’ouvrir le gaz ou se verser de l’eau bouillante sur sa tête?)

 

Dieu procède par couper dans nos vies tout ce qui nous empêche de porter du fruit.

 

Héb 12 v 6-7: «Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas?»

 

5) Ce que Dieu attend de nous

 

Ceci peut être résumé par le texte de Michée 6 v 8, texte de base du projet «Michée». Pour info. ce projet, lancé par l’Alliance Evangélique Mondiale, représentant 3 million d’églises locales et 260 ONG, a pour but d’améliorer la situation des pays pauvres.

 

Michée 6 v 8: «On t’a fait connaître ô homme ce qui est bien, et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu».

 

  • Pratiquer la justice

  • Aimer la miséricorde

  • Marcher humblement avec son Dieu

 

A l’époque du prophète Michée, c’était loin de ce qui se faisait. Voir ch 2 v 1-2, 6 v 10-12, 7 v 3. Pour info. Michée exerçait dans le royaume du nord entre 745-715 avant Jésus-Christ.

 

Conclusion

 

Nous devons être attachés au cep pour recevoir de lui la source de la vie. Cette eau vive nous fera porter de fruit (une plante qui n’est pas arrosée meurt). Ce «fruit» est d’abord l’amour (une attitude qui se manifeste obligatoirement par une action) pour le Seigneur, et qui débordera envers les autres.

 

Gal 5 v 22: «Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour». Les autres «fruits» ne sont que la manifestation de l’amour, celui-ci englobant les autres aspects.

 

Cette attitude ou comportement se traduira par une action (c’est ce qu’enseigne l’épître de Jacques: la foi (ce que l’on croit) se traduit dans la vie de tous les jours par des actions.

 

Pour terminer, voici l’exemple du missionnaire Ralph Shallis (auteur de «Si Tu Veux Aller Loin, éditions Farel). L’évangéliste Alain Choiquier raconte qu’il allait jouer au basket avec les jeunes algériens, sans au début témoigner de sa foi. C’est petit à petit que ces jeunes ont été touchés d’abord par son comportement, son amour, avant d’être touchés par ses paroles. St François d’Assises disait «Témoignez d’abord par votre vie, et si nécessaire, par vos paroles»

 

Satan fera tout pour nous détacher du cep (comme Judas) . . . où nous sécherons. Veuillez à rester attachés. C’est là où se trouve le vrai bonheur, la bénédiction de Dieu. 

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