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Titre: Obéissance: option ou obligation ?

 

Style: Etude Biblique, Catégorie: Par Titre

 

Orateur / Auteur: ©John Pennell

 

Nom fichier: Obéissance: option ou obligation ?.pages

 

Texte de base: Ephésiens 4 v 1:

 

«Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée»

 

Sommaire:

 

Introduction

 

1) Dès le livre de la Genèse, Dieu fixe les limites

 

2) Dans les Epîtres, voici comment Paul comprend le rôle de la loi:

 

3) La Nouvelle Alliance

 

4) L’obéissance, est-elle présente dans la nouvelle alliance?

 

5) Il y a deux types de lois

 

6) La nature de l’obéissance

 

7) Pourquoi obéir à Dieu?

 

8) Ce que l’obéissance n’est pas

 

9) Ce que l’obéissance est

 

Conclusion

 

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Introduction

 

Le chrétien, doit-il obéir aux lois de la Bible? C’est une question difficile. Il y a-t-il une opposition entre la loi de l’Ancien Testament et la grâce du Nouveau Testament? Ce qui est sûr, c’est que une société a besoin des lois pour permettre son fonctionnement harmonieux. Imaginez une société sans loi. Le chaos serait garantie!

 

1) Dès le livre de la Genèse, Dieu fixe les limites:

 

«L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement» (Genèse 2 v 16-17).

 

Dès Genèse 3 la tentation à désobéir est présente de par le serpent qui représentait satan.

 

Dans le ch 4 de la Genèse Caïn est tenté de tuer son frère Abel, mais Dieu lui dit qu’il n’est pas obligé de céder à cette tentation: «Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui» (Genèse 4 v 7).

 

Dans les ch 6-7 de la Genèse est décrite la désobéissance de l’humanité dans son ensemble ainsi que l’obéissance de Noé.

 

Dans le ch 20 nous trouvons la désobéissance d’Abraham qui ment à Abimelech au sujet de sa femme Sarah, qu’il dit être sa soeur.

 

Dans le ch 22 nous voyons l’obéissance d’Abraham concernant l’ordre de Dieu de sacrifier  Isaac, son fils unique, qui était pourtant porteur de la promesse d’une descendance. Dieu pourvoira une substitution à Isaac.

 

Dans le ch 39 nous trouvons l’histoire de Joseph, qui refuse les avances de la femme de Potiphar au péril de sa vie.

 

Dans Exode 31 l’obéissance est représentée par les 10 commandements, et dans le ch 32 la désobéissance est représentée par le veau d’or.

 

Dans le livre de Josué il y a la victoire, grâce à l’obéissance, représentée par l’entrée au pays promis, suivie par la défaite à cause de la désobéissance d’Acan (Josué ch 7), puis l’exhortation de Josué de choisir entre Dieu et le faux dieu, Baal. (Josué ch 24 v 15).

 

On on pourrait poursuivre cet aperçu tout au long de l’Ancien Testament pour constater que la loi y est omniprésente. Dans les Evangiles, Jésus n’a jamais dit que la loi était abolie à cause de sa venue:

 

«Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir» (Matt 5 v 17).

 

2) Dans les Epîtres, voici comment Paul comprend le rôle de la loi:

 

«Ainsi la loi a été comme un précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi» (Galates 3 v 24).

 

Il y a deux extrêmes à éviter:

 

  • Une liberté excessive «Tout est permis». Paul a été accusé d’adopter cette position: «Que dirons-nous donc. Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?» (Rom 6 v 1).

  • Une légalisme excessive. C’était la position des pharisiens. 

 

Dans un vieux cantique anglais il est dit «Trust and obey» - ayez la foi et obéissez. Y a-t-il une contradiction? On est d’accord concernant la foi, mais l’obéissance pose parfois problème pour certains! «Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent» (Héb 11 v 6). Ce texte établie une fois pour toutes l’importance de la foi. Mais foi et obéissance vont de paire dans la vie chrétienne, ce que nous chercherons à démontrer par la suite.

 

Il faut d’abord dire que l’obéissance n’est pas le moyen du salut (voir Galates, Ephésiens et Romains). Par contre, elle est le fruit de notre foi (Epître de Jacques).

 

3) La Nouvelle Alliance

 

«Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel:

je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple» (Jér 31 v 33).

 

Une obéissance «extérieure» = l’ancienne alliance

Une obéissance «intérieure» = la grâce

 

«Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ» (Jean 1 v 17).

 

4) L’obéissance, est-elle présente dans la nouvelle alliance?

 

La réponse est clairement OUI !!

 

"Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes" (Actes 5 v 29).

 

Dans le cas des apôtres, c’était au risque de leur vie. Aujourd’hui cette situation existe encore dans certains pays où les chrétiens sont persécutés pour leur foi. La mission Portes ouvertes et bien d’autres missions interviennent pour les aider. On peut dire que certaines lois établies dans ces pays sont contraires aux lois de Dieu et dans ces conditions il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.

 

5) Il y a deux types de lois

 

  • Les lois «négatives» (à ne pas faire . . .) Il s’agit des lois «morales» comme dans les 10 commandements et le Sermon sur la Montagne où l’on trouve des interdits.

 

  • Les lois «positives» (à faire). Il s’agit des lois qui sont plutôt des exhortations, comme se faire baptiser, prendre la sainte-cène, faire de l’évangélisation (Matt 28 v 19-20) etc.

 

6) La nature de l’obéissance

 

Nous devons obéir par amour plutôt que par crainte d’une punition.

 

Un exemple d’obéissance à Dieu et désobéissance à l’homme:

 

Dans le livre de Daniel ch 3, les trois amis de Daniel (Schadrac, Méchac et Abed-Nego) refusent de se prosterner devant la statue de Nebucadnetsar au risque de leur vie.

 

7) Pourquoi obéir à Dieu?

 

  • Parce que Dieu, suprême autorité, est en mesure de l’exiger

 

  • Par reconnaissance envers lui pour ce qui a été fait à la croix

 

  • Parce que ce qu’il demande est pour notre bien. Dans 2 Rois 5 Elisée demande à Naaman de se plonger dans le Jourdain. Il a du mal à accepter d’obéir, pourtant, c’est pour son bien, car la guérison est au bout. Tout ce que Dieu nous demande de faire est pour notre bien.

 

8) Ce que l’obéissance n’est pas

 

Dans le Nouveau Testament les pharisiens obéissaient à la loi pour obtenir le salut. Dans l’histoire du jeune homme riche le jeune homme demande: «Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle»? Pour le pharisien Nicodème il aurait été content de découvrir de la bouche de Jésus une nouvelle loi à obéir. A la place, Jésus propose une nouvelle naissance!

 

9) Ce que l’obéissance est

 

L’obéissance est le fruit d’une relation personnelle et intime avec Dieu.

 

Les pharisiens demandent à Jésus «Quel est le plus grand commandement?» (Matt 22 v 34-40).

 

  • Aimer Dieu de tout son coeur

  • Aimer son prochain comme soi-même

 

«De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes»

 

Si l’on aime Dieu et son prochain, on accomplira «automatiquement» toutes les lois (l’amour ne fait pas de mal à son prochain). Notre relation avec Dieu aura des effets secondaires, comme notre comportement et notre relation avec notre entourage.

 

Dans certaines épîtres, l’accent est mis sur la grâce, tandis que d’autres épîtres mettent l’accent sur la loi et les oeuvres. C’est pour cette raison que le réformateur Luther appelait l’épître de Jacques «un épître de paille».

 

Pourtant, il n’y a pas de contradiction entre la foi et les oeuvres: les oeuvres sont les conséquences de la foi. Jacques écrivait son épître pour les chrétiens qui minimisaient l’importance des conséquences pratiques de la foi. Jacques ne dit pas que l’on est sauvé par les oeuvres. Il dit que si l’on ne voit pas des conséquences dans le comportement, on peux avoir des doutes sur la sincérité de sa foi. «A quoi sert-il de dire que l’on a la foi si l’on n’a pas les oeuvres?» (Jacques 2 v 14).

 

L’épitres de Jacques est dérangeante, car elle mets en cause le comportement de certaines catégories de la société: Les riches, les racistes, les hypocrites, les médisants, les mondains, les patrons indélicats etc.

 

Conclusion

 

Il y a des lois à obéir pour notre bien, mais il y a surtout des encouragements et des exhortations, par exemple «Soyez parfaits» (sermon sur la montagne). Autrement dit «Tendre vers la perfection». Ou bien «Marchez d’une manière digne de votre vocation» (Eph 4 v 1).

 

Quel est le secret d’une vie chrétienne réussie?

 

  • Vivre sous la loi intérieure (Jérémie 31 v 33)

 

  • Vivre une relation intime avec Dieu

 

Ceci est bien décrit par le texte de Jean 15 (le cep et les sarments):

 

"Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire" (Jean 15 v 5). 

 

«Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour» (Jean 15 v 10).

 

«C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés» (Jean 15 v 12).

 

Et pour conclure, voici les paroles de l’apôtre Paul à ce sujet:

 

«Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. 9 En effet, les commandements: Tu ne commettras point d’adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu’il peut encore y avoir, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 10 L’amour ne fait point de mal au prochain: l’amour est donc l’accomplissement de la loi» (Romains 13 v 8-10).

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