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Titre: Souffrance et Reconnaissance

 

Style: Prédication, Catégorie: Nouveau Testament

 

Orateur: ©John Pennell  Lieu: EG EVANG, METZ

 

Nom fichier: SOUFFRANCE ET RECONNAISSANCE.pages

 

Texte de base: Hébreux 12 v 28

 

«C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte» (Héb 12 v 28).

 

«Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits» (Psaumes 103 v 2).

 

L’attitude en général autour de nous est de voir le côté négatif des situations, de voir le verre moitié vide au lieu de le voir moitié plein. Lorsque on pose la question «Comment ça va?» la réponse est souvent pessimiste. Nos journaux et le JT sont remplis de mauvaises nouvelles (les bonnes nouvelles ne marchent pas!)

 

Pour le chrétien, est-il normal d’avoir une telle attitude, de manquer de reconnaissance? Quelle est la raison pour cet état des choses? Je pense qu’en grande partie, cela vient d’une mauvaise conception de la vie chrétienne. C’est que l’on est surpris lorsque les choses vont mal!

 

«Bien aimés, ne soyez pas surpris, comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver» 1 Pierre 4 v 12. (le sens du mot grec étant «épreuve» ou «tentation»).

 

«Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés» (2 Tim 3 v 12).

 

Le chrétien est souvent surpris quand le malheur le frappe. Pourquoi serait-il surpris, puisque la Parole de Dieu le prévient?

 

Il est aussi vrai que d’autres textes de la Bible parlent de bénédictions en abondance pour le chrétien. Il s’agit donc d’avoir une attitude équilibrée quant à la question.

 

Chacun peut donner des exemples des chrétiens qui ne connaissent que des bénédictions et des réussites. Mais il y a un problème si cela est présenté comme étant la norme, et que faire des chrétiens sur qui arrivent malheur sur malheur, et qui sont pourtant des chrétiens consacrés? Il y ici un dilemme difficile à résoudre.

 

Selon le critère que le chrétien serait épargné des épreuves, il faut éviter de citer les situations ou les personnes suivantes en exemple:

 

L’homme Job - «Job était intègre et droit; il craignait Dieu, et se détournait de mal» (Job 1 v 1). Pourtant, il a était durement éprouvé. «L’Eternel a donné, et l’Eternel a ôté, que le nom de l’Eternel soit béni» (Job 1 v 21). Il reconnaît que tout ce qu’il a vient de Dieu. C’est la base de la reconnaissance. Si l’on croît que tout ce que l’on a est un due on ne peut être reconnaissant, on trouve cela normal. La bonne attitude de Job est récompensée plus tard: «l’Eternel rétablit Job dans son premier état, quand Job eut prié pour ses amis; et l’Eternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé. (Job 42 v 10).

 

Corrie Ten Boon - en cachant les juifs pendant la deuxième guerre mondiale, elle et sa soeur ont subi le même sort: séjour dans un camp de concentration. Voir son livre «Dieu en enfer» http://www.clcfrance.com/dieu-en-enfer_ref_ATJD010.html

 

Martin Luther King - assassiné pour avoir luté pour les droits de l’homme http://www.clcfrance.com/la-force-d-039-aimer_ref_EMPF030.html

 

L’apôtre Paul - décapité pour sa foi

 

Etienne (Actes 7 v 54-60) - lapidé pour sa foi

 

Que dire de Hébreux chapitre 11? (portrait des héros de la foi) - certains ont connu la délivrance, d’autres pas.

 

Jésus-Christ - l’exemple suprême. Connu comme étant «Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas» (Esaïe 53 v 3).

 

Quelle attitude faut-il adopter face à la souffrance?

 

En cas d’une perte d’emploi, un échec personnel ou professionnel, la maladie, Il faut éviter le pacifisme et le défaitisme: c’est comme cela, on n’y peut rien.

 

Adopter la bonne attitude

 

Ne soyez pas surpris, en disant «C’est pas possible!» Oui, c’est possible. Cela est arrivé à d’autres, et cela peut nous arriver.

 

Il faut se poser la question suivante: «Que puis-je apprendre par cet épreuve?» (sans tomber dans une introspection malsaine, et sans penser que cette épreuve est ma faute).

 

Ne permettez pas l’épreuve de vous éloigner de Dieu et de votre entourage. Souvent, on garde tout pour nous et on s’écroule sous le fardeau. Un fardeau partagé devient plus léger à porter.

 

Cherchez quelqu’un en qui vous avez confiance, qui est en mesure de vous comprendre et vous aider. Parfois c’est utile lorsque la personne ne connaît pas votre situation, car elle peut avoir un regard neuf.

 

Quelle attitude adopter vis-à-vis de ceux qui passent par l’épreuve? Evitez de juger en suggérant toute suite que la souffrance doit être le résultat d'un péché caché.

 

Sur le moment la personne a besoin d’être consolée. Un occasion se présentera plus tard de lui montrer qu’il avait peut-être pris un mauvais chemin.

 

Discerner quelle est l’origine du problème, pour savoir quel type d’aide à proposer.

 

Voici diverses possibilités des origines du problème:

 

  • Santé physique ou mentale

  • Problèmes professionnels

  • Financiers

  • Relationnels

  • Familiaux etc etc

 

Il n’y a pas une seule réponse, chaque problème demande une réponse spécifique.

 

Surtout, reconnaître ses limites, et cherchez à diriger la personne vers un «spécialiste» si nécessaire.

 

Evitez de proposer des réponses simplistes, toutes faites, en croyant que tout va s’arranger facilement.

 

Conclusion

 

Quels sont les atouts pour le chrétien qui passe par l’épreuve?

 

Dieu accorde sa présence, le chrétien n’est pas seul. «Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: ta houlette et ton bâton me rassurent» (Psaume 23 v 4). 

 

Notez que le Psaume dit «Quand» et non pas «Si» car aucun chrétien ne peut éviter la vallée: il n y a pas que les montagnes! «Tu es avec moi»: voila la différence. La présence de Dieu à tous les moments de la vie, dans les moments agréables, comme dans les moments difficultés.

 

«Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, 39 ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 8 v 38-39).

 

Les insinuations du diable: «Tu vois, Dieu t’a abandonné»

 

La réponse du chrétien: «Non! Loin de moi, Satan! (voir Matt 4 v 10). Je m’appuie sur les promesses de Dieu». L’exemple du brebis perdu (Luc 15 v 1-7). Le berger, l’a-t-il vraiment abandonné? Non, mais le brebis avait l’impression temporaire que c’était le cas. De même, on peut à notre tour avoir l’impression d’être abandonné.

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